MESSAGE du 5 OCTOBRE  2014                    Prédicateur : Révérend Dr. Daniel YOUN

Luc 15 : 11-32                   Thème : la parabole du Seigneur : Le fils  perdu

Texte : « 11  Il dit encore: Un homme avait deux fils. 12  Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. 13  Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. 14  Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. 15  Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. 16  Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. 17  Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! 18  Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, 19  je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. 20  Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. 21  Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. 22  Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. 23  Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; 24  car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. 25  Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. 26  Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était. 27  Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. 28  Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer. 29  Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. 30  Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras! 31  Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi; 32  mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.»

1. LE FILS PERDU HORS DE LA MAISON / V. 11-24
2. LE DESIR D’INDEPENDANCE / V. 11-13

Le jeune garçon dont il est question ici, parce qu’il était déjà grand, voulait quitter la tutelle de son père et goûter au plaisir du monde. Il voulait se sentir libre. C’est le paradis. Mais lorsque l’argent vient à manquer, il se replie sur lui-même et réfléchit.

Tous les hommes ont le désir d’indépendance, ils cherchent la liberté. Mais vous devez savoir que lorsque vous êtes libres, vous n’êtes pas le maitre de la vie. Vous commencez à vivre dans l’esclavage : esclavage du péché, de l’argent, de toutes sortes de choses.

Après avoir tout dépensé la faim pousse notre jeune homme à chercher du travail. Devant les difficultés il commence à se repentir.

Notre Seigneur se sert souvent des souffrances pour nous ramener à lui. Ainsi, l’enfant revient d’abord à lui-même, puis à Dieu. En effet, si tu abandonnes Dieu, tu t’abandonnes aussi. Ceux qui ont abandonné Dieu sont fous, car ils seront esclaves et seront incapable de conduire leur vie. D’où, l’importance de la repentance.

2. LA REPENTANCE / V. 14-19

Par sa repentance, ce jeune homme s’humilie et se tourne vers son père.

3. L’AMOUR DU PERE / V. 20-24

Ce dernier attendait son fils tous les jours. Aussi, en l’apercevant au loin, court-il vers lui qui marchait en hésitant, et se précipite sur lui pour l’accueillir. Ensuite, il organise la fête. Il ne lui pose aucune question, ne l’insulte pas, savoure sa joie. Nous voyons que le Père nous accepte sans condition. Mais cela ne plait pas au fils aîné.

1. LE FILS PERDU DANS LA MAISON
2. LE CŒUR DUR / V. 25-28

Le fils ainé est vraiment furieux à cause de ce qu’il constate. Comment accueillir avec autant de faste un enfant qui a saccagé l’héritage familial avec les prostituées ? Le père va encore témoigner de l’amour envers son fils aîné qui se croit juste, car enfant soumis. En condamnant son petit frère, il a une attitude pharisienne. Il a violé le commandement d’amour. Il représente les religieux dans la maison de Dieu. Ce sont ceux-là qui servent l’Eternel, obéissent, et estiment qu’ils peuvent pour cela condamner les autres plus pécheurs.

Nous avons ici deux enfants perdus : l’un est perdu hors de la maison, l’autre l’est dans la maison.

2. LA CONSCIENCE DU JUSTE / V.29-30

Pour le père, les deux enfants sont également précieux. Le fils aîné, parlant à son père dit ‘’ton fils’’ et non ‘’mon frère’’. Apprenons à comprendre le cœur d’un père.

• ABSALOM s’est révolté contre David son père. Mais David demande à Joab de le ménager, de ne pas lui faire de mal. Il va pleurer abondamment à la mort de son fils

Il y a deux sortes d’enfants perdus :

• Celui qui quitte Dieu (Hors de la maison)
• Celui qui demeure dans la maison, mais qui se plaint tout le temps, condamne etc.

3. LE CŒUR DU PERE 31-32

Nous devons comprendre le cœur du Père. Il nous a aimés le premier. Même quand tu ne l’aimes pas, il t’aime. Cet amour a été prouvé par le sacrifice à la croix.

• L’APPLICATION

Quel que soit ton péché, si tu viens vers ton père, il te donne l’anneau. Le désir du père c’est le salut de notre âme.

Le diable veut te dérouter en te rappelant tes péchés.

Ce qui est indispensable nous est donne gratuitement par notre Dieu : le soleil, la lune, la pluie, le beau temps, le salut…

Tous les hommes sont pécheurs. Revenez à vous-même pour reconnaitre votre état : c’est une bénédiction. Revenez aussi au Seigneur Jésus prêt à vous donner un anneau d’alliance.

Dieu t’aime malgré ton état.

Lire : 1Jn 4 :19           / Ro5 :8             /1Jn1 :19          / 1Ti2 :4            / Ep2 :8