MESSAGE DU 20 juillet 2014                           Prédicateur : Révérend Dr Daniel YOUN

Luc: 10 : 25-37                   Thème : La parabole du Seigneur : Le Bon samaritain

Texte : «25  Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? 26  Jésus lui dit: Qu’est-il écrit dans la loi? Qu’y lis-tu? 27  Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. 28  Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. 29  Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain? 30  Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. 31  Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. 32  Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. 33  Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. 34  Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. 35  Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. 36  Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? 37  C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.»

1. QUE DOIS-JE FAIRE POUR HERITER LA VIE ETERNELLE V. 25-37

Beaucoup de gens pensent que c’est par leurs efforts qu’ils peuvent avoir la vie éternelle. Mais c’est faux. C’est uniquement par la foi et non par nos œuvres.

V.25 Ce Docteur a posé la question pour un mauvais motif : pour éprouver le Seigneur. V.29 : pour se justifier.

Il pense qu’il est mieux que les autres. Beaucoup de religieux pensent ainsi. Cf. Luc 18 : 11-22. Ils pensent comme le Pharisien qu’ils ne sont pas comme les autres, et que par leurs actes ils méritent le ciel. Ils méprisent les autres, condamnent, etc.  C’est très dangereux. Ils font tout, mais ne parviennent pas à être sauvés. Si le docteur avait posé la question en reconnaissant son état de pécheur, Jésus lui aurait donné la réponse. Le Christ a voulu lui montrer son vrai visage : un pécheur. Qu’en est-il de chacun de nous ?

1. LES TROIS SORTES DE VIE / V. 30-37

• Le brigand / V. 30

En ce brigand, regardons nos visages. Un brigand c’est quelqu’un qui fait dommage aux autres pour son intérêt : Il tue, calomnie, exploite, etc.

• Une jeune fille veut épouser quelqu’un parce qu’il est riche. Elle veut utiliser celui qu’elle épouse. C’est un bandit.
• Dans la religion, on utilise des gens pour aller poser des bombes afin de gagner le ciel. Les exemples sont nombreux ou on exploite les autres pour de intérêts personnels.

Il y a des bandits partout et nous sommes souvent pris dans ce piège. L’argent est l’objet d’utilisation, pas les hommes. Pour le bandit, l’argent est un objet d’amour, tandis que l’homme est utilisé. Seigneur Jésus dit que l’amour est la base des relations : V. 37 Ce qui est plus important, c’est : « AIMER DIEU, AIMER SON PROCHAIN ».

Parce que l’on ne peut aimer et haïr.  Dans la relation avec le prochain il faut chercher comment aimer et servir pour l’intérêt de l’autre. Ainsi, ce monde va changer, l’église va changer. 1 Jean 4 : 20-21

• Le sacrificateur, le lévite / V. 31-32

Ce sont des leaders religieux. Ils passent sans secourir le blesse. Ce sont de gens inutiles dans ce monde à cause de leur égoïsme : leurs prétextes :

• Le sacrificateur ne peut toucher un mort de peur de se souiller.
• C’est déjà l’heure du culte, pas de temps à perdre.

Mais en realite c’est fatigant pour eux. Dans le monde, souvent il n’y a pas de différence entre les gens du monde et les chrétiens.

Un leader d’église étranger, arrivé en Corée, a été très impressionné par les églises qui étaient très remplies. Il croyait qu’il y avait beaucoup de chrétiens dans ce pays. Dans la rue, il a déchanté : Il n’y a pas de chrétiens. Ce sont des chrétiens d’église. Cf. Esaïe 6 :5

Pendant le culte, nous devons rencontrer notre Dieu par la prière, le chant, la louange… Notre vie peut ainsi changer. Sinon, nous devons nous poser des questions. Le Seigneur Jésus prend plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices. Ce qui est important, c’est notre cœur. Soyons des chrétiens 7j/7, lumière du monde et non pour l’église. Mt9 : 13

• Le bon samaritain / V. 33-35

Les juifs considéraient les samaritains comme des moins que rien, des chiens. Notre Dieu ne considère pas la race, le rang, l’apparence. Il regarde l’état du cœur. Le samaritain appartient à la race maudite, mais son cœur plait à Dieu, un cœur plein de compassion. V. 33-35

Le samaritain a payé le prix. Nous ne devons pas aimer seulement par la bouche. L’amour coute cher. Si tu aimes quelqu’un, tu dois payer le prix.

• Seigneur Jésus a payé de sa vie le prix de nos pèches.
• Marie a lave les pieds du Seigneur avec un parfum de grand prix. Etc.

Payer cher ce n’est pas gaspiller.

Ce saint indien se promenant sur le mont Himalaya avec un ami, ils rencontrent un homme étendu. L’ami refuse de perdre du temps à s’occuper de cet inconnu à cause du froid, et continue sa route, tandis que l’indien transporte cet homme et avance péniblement. Il faisait très froid. Le contact des deux corps réchauffe l’inconnu qui à son tour va transporter l’indien fatigué. Ils le feront à tour de rôle. Plus loin, ils rencontrent l’ami qui était parti, paralysé par le froid et qui finit par mourir, tandis que les deux vont continuer leur route en se transportant à tour de rôle.

L’homme ne peut vivre seul, il est un animal social. Il doit vivre avec les autres.

Le samaritain a un cœur miséricordieux. Comme lui, ne cherchons pas notre propre intérêt, mais celui des autres. Ne soyons pas indifférents vis – à – vis des autres.