MESSAGE du 12 OCTOBRE  2014                  Prédicateur : Révérend Dr. Daniel YOUN

Mat. 25 : 14-30                 Thème : la parabole du Seigneur : Le talent

Texte : « 14  Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. 15  Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. (25-16) Aussitôt 16  celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17  De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. 18  Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. 19  Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. 20  Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit: Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. 21  Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 22  Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit: Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. 23  Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 24  Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit: Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; 25  j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. 26  Son maître lui répondit: Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; 27  il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28  Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. 29  Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. 30  Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.»

1. LE DON / V. 14-15

1. LE SEIGNEUR DONNE DES DONS A NOUS TOUS / V. 14

Un jeune homme qui venait à l’église avait l’habitude de donner jusqu’à son argent de taxi à quelqu’un d’autre qui était dans le besoin, et il rentrait chez lui, même à pied. Il avait le don de donner.

En effet, Dieu a donné à chacun au moins un don. C’est le privilège des enfants de Dieu.

Dans notre texte, un talent c’est le salaire de 20 ans d’un ouvrier. Cela montre qu’un talent est un don très précieux. Et Dieu le donne à tous ses enfants. Ce talent n’appartient pas à celui qui le reçoit. Il doit le valoriser.

2. LE SEIGNEUR NOUS DONNE DES DONS DIFFERENTS / V. 15

Nous recevons de Dieu un don différent selon nos capacités : V. 15 Mais il en est qui trouvent des excuses pour ne pas utiliser le talent reçu. Pourtant un proverbe dit que « même un ver a le don de ramper. » Si donc tu es un enfant de Dieu, tu as certainement reçu un don. Tu dois le mettre en valeur.

1. LE SERVITEUR FIDELE /V. 16-17, 20-23            

1. Plus on utilise son don, plus le don se multiplie .            16-17

Le Seigneur nous montre que nous ne devons jamais nous décourager de n’avoir reçu qu’un seul don. Le Seigneur connait nos capacités.

Dans la chorale de l’église d’omnisport, on suppliait un garçon de se retirer et de s’adonner à une autre activité à cause de sa mauvaise voix. Elle n’était pas du tout belle. Ce garçon ne s’est pas découragé. Il a tellement persévéré que sa voix s’est améliorée, et il est devenu plus tard le chef du groupe musical. Si Dieu te donne cinq talents, il veut que tu en gagnes cinq autres. S’il t’a donné beaucoup, tu dois aussi travailler beaucoup. Nous ne devons être ni orgueilleux, ni découragé. Dieu connait nos capacités, et…

2. … Il confie beaucoup au serviteur fidèle. V. 20-23. En effet tout commence par un peu. Si tu es fidèle en peu de chose, il te confie encore plus. C’est le cas de David : Berger fidèle, il gardait les brebis de son père. Mais c’est lui que le Prophète Samuel a choisi pour être le berger d’Israël. Fidèle soldat, il remporte beaucoup de victoires. Ps 78 : 70-71.

Quand nous sommes fidèles en peu de chose, l’Eternel nous confie de grandes choses.

• QUANT AU SERVITEUR INUTILE /V.24-30

Il ne connait pas son maitre, il n’aime pas son maitre qu’il ne sert pas avec joie. Il cherche à justifier sa paresse. Il a peur de son maitre car il ne l’aime pas. Nous voyons que le manque d’amour va avec le manque de confiance. Le vrai défaut de ce serviteur c’est la paresse. La bible, dans le livre des proverbes, met en garde contre la paresse. Pr 6 : 11 ; 15 :19. En général si nous sommes pauvres c’est parce que nous sommes paresseux. Beaucoup de jeunes veulent souvent manger sans travailler. Notre Dieu ne bénit pas les paresseux. Celui qui est paresseux sera malheureux, car on lui ôtera tout. V26-30, et on le jettera au-dehors. Sa fin sera misérable.

Comment donc préparer le retour de notre Seigneur ? C’est en vivant comme les deux premiers serviteurs : Ils sont fidèles, aiment leur maitre dont ils n’ont pas peur. Pour travailler pour la gloire de Dieu, il faut aimer Dieu, travailler volontairement.

Les fidèles du dimanche sont là pour chauffer les bancs. Il faut plutôt chauffer les fidèles par la chaleur humaine. Soyons de bons athlètes qui courent pour Jésus, et soyons des serviteurs fidèles qui servent avec joie, avec zèle.